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Le suicide assisté et l’euthanasie :
Un eugéniste social-économique

Le Retour de l’Eugéniste

L’euthanasie et le suicide assisté

Édition Gratuite d'avril 2014

Introduction au livre:

La légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté au Canada aura comme conséquence la création d'une multitude de petits mercenaires dans toutes les couches de la société; en passant par les directeurs d'hôpitaux, les nombreux fonctionnaires à quotas, certains médecins qui renient leur serment, ainsi que les politiciens qui y trouveront un intérêt à vider des lits d'hôpitaux ou à réduire le nombre des pensionnés. Ne soyons pas dupes, il en sera de même pour nombre de familles qui, par intérêt financier, suivront ce mouvement inspiré par cette nouvelle industrie basée sur l’exploitation des personnes fragilisées ou désespérées. Il s'agit bien ici d'une insidieuse et nouvelle forme de corruption de toute une société.

L’eugénisme, est une idéologie qui vise à améliorer la génétique d’une espèce nous dit-on. Certains affirment, « rien à voir avec l’euthanasie »; mais cessons de nous mettre la tête dans le sable, ce néo-eugénisme n’est qu’une nouvelle entreprise d'exploitation de la faiblesse humaine qui, sous le couvert d'une pseudo-science, vise à subtilement déterminer qui mérite de vivre et qui ne le mérite pas. Dans les faits, comme vous pourrez le constater dans mon mémoire, on pousse les gens vers le suicide. Ainsi, on permet au plus forts de vivre (économiquement) en leur faisant croire que l'élimination des plus faibles sera la panacée. Par conséquent, le nouvel Eugéniste n'a pas besoin d'invoquer l'amélioration génétique de l'espèce pour exister et se repaître. Et l'Histoire nous le prouve; sous le régime d'Hitler et des maints pays comme les États-Unis, l'eugénisme a commencé à être pratiqué en forçant des millions de stérilisations sur ceux considérés comme étant inaptes à la productivité. Par la suite, les nazis ont utilisé l'idéologie de l'eugénisme pour provoquer l'euthanasie sur ces mêmes personnes dans une but strictement économique. En effet, comment invoquer l'amélioration de la génétique de la race sur des personnes stérilisées? (Voir l'article à ce sujet à la fin de la présente page).

Ne soyons pas dupe, cette gigantesque entreprise de corruption morale a comme bailleur de fond l'économique capitaliste qui énonce ses diktats par la force des sophismes qu'elle répand par ses élus, ses fondations, ses hauts fonctionnaires et ses médias, et cela d'une manière sans précédant depuis les grandes fusions médiatiques de l'an 2000 et depuis le très prévisible crash de 2008...

« Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'État te le demande. »

Albert Einstein

Témoignage en faveur des soins palliatifs plutôt que l'euthanasie ou le suicide assisté, par le fondateur des soins palliatifs au Canada, le Dr Balfour Mount.*

"Le Dr Mount affirme humblement que ce sont deux de ses patients qui lui ont donné les meilleurs enseignements. L'un d'eux, un brillant jeune homme de 30 ans, surnommé Chip, membre de l'équipe olympique canadienne de ski, qui avant son cancer généralisé «ressemblait à un dieu grec et excellait dans tout ce qu'il entreprenait», confia au Dr Mount, peu avant sa mort, alors qu'il était devenu squelettique comme les rescapés d'Auschwitz, qu'il «venait de vivre la meilleure année de sa vie». «J'ai eu une vie merveilleuse, tournée vers le monde extérieur. Durant cette dernière année, j'ai fait un voyage intérieur et ce fut le voyage le plus extraordinaire de ma vie», lui avait-il dit à l'insu de sa famille.

«Ce patient m'a enseigné que l'on ne peut juger la souffrance d'autrui», car, même dans un état physique effroyable, un mourant peut vivre les meilleurs moments de sa vie. Dans son cas, «sa famille souffrait probablement plus que lui et projetait sa propre souffrance sur lui», explique le Dr Mount.

La recherche de «sens» dans nos vies est probablement ce qui préoccupe le plus les mourants, souligne le Dr Mount. Certains, comme le skieur Chip, le trouvent à l'intérieur d'eux-mêmes. D'autres le découvrent dans une étroite «connexion avec les autres». Nombreux sont ceux qui établissent cette «connexion cicatrisante» («healing connection») avec «la musique ou une autre forme d'art, voire avec la nature», alors que plusieurs autres trouvent ce sens à travers une «connexion spirituelle avec une réalité suprême» qui peut être la «complétude quantique ou Dieu»."

Source: Le Devoir 1er février 2010

http://www.ledevoir.com/societe/sante/282228/l-entrevue-la-medecine-desarmee-devant-la-mort

*Dr Balfour Mount

http://fr.wikipedia.org/wiki/Balfour_Mount

«La guerre aux (...) per­sonnes inactives et dépendantes est réellement déclarée. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population...».

Warren Buffett 
cité par l'A.Q.D.R. (1)

(1) Association Québécoise de Défense des droits des personnes Retraitées; extrait du mémoire déposé le 23 janvier 2014 en Commission parlementaire à Québec. Fait à noter, le dépôt de ce mémoire coïncide avec la tragédie de L'Isle-Verte.

Disponible en format PDF (site de l'Assemblée nationale du Québec... qui requiert une grande habileté informatique pour y trouver ce que l'on cherche) :

http://www.assnat.qc.ca/fr/recherche/recherche-avancee.html?zn=0

Ou encore en cliquant ici :   Mémoire A.Q.D.R. 23 janvier 2014

(1) Source: Cette citation (Mémoire du 23 janvier 2014) et cet article du 2 février 2014 est une autre confirmation des faits présentés dans le livre en ligne : "Euthanasie et suicide assisté: le retour de l'Eugéniste"

Source:
Journal de Québec;
2 février 2014, page 11.

« Ce projet de loi n'est certainement pas la fin de la réflexion. Tel qu'il est, ce n'est qu'une étape (...) Nous allons devoir nous pencher sur le cas des mineurs (...) »

Dr Yves Robert
(président du collège des médecins)

L'organisation "Vivre dans la dignité", un collectif de médecins contre l'euthanasie et le suicide assisté, a publié un excellent document qui s'intitule : "Pourquoi dire non à l'euthanasie."

Vous pouvez en obtenir une copie en cliquant sur le lien ci-dessous ou sur le site officiel :

 

«Je suis bien content qu'on ne m'ait pas débranché»

Philippe pozzo

19 février 2014

Tétraplégique depuis 1993, Philippe Pozzo di Borgo, l'homme qui a inspiré le film Intouchables, raconte son bonheur d'être encore en vie, à l'heure où le législateur doit statuer sur le sort de Vincent Lambert.

Depuis cinq mois, l'homme traverse une nouvelle épreuve. Alité depuis le mois d'octobre, il pourrait rester hospitalisé jusqu'au mois de mars. Pour autant, il raconte son bonheur d'être encore de ce monde.

« On me pose la question 'est-ce que tu aurais souhaité que l'on te débranche quand ça allait si mal après ton accident? « Bien sûr que j'ai pensé à me suicider après mon accident mais je suis bien content que, 20 ans plus tard, on ne m'ait pas débranché ».

« Si vous m'aviez demandé quand j'étais valide de signer un papier comme quoi il fallait me débrancher si j'étais dans un état aussi catastrophique, je l'aurais signé comme 92% des français le disent aujourd'hui ».

« Simplement, vous êtes gentil de ne pas me débrancher aujourd'hui parce que je suis très bien où je suis. La mort m'est très familière, mais elle est très loin de moi. Je suis tellement bien en vie, tellement bien avec les autres ».

Source: http://www.rtl.fr/actu/je-suis-bien-content-qu-on-ne-m-ait-pas-debranche-dit-philippe-pozzo-di-borgo-7769829629

Aktion T4 :

Quand les nazis pratiquaient la «mort miséricordieuse»

Par Julie Graziani Publié le 27/06/2014 à 19:09

FIGAROVOX/HISTOIRE Bernard Kouchner a déclaré vouloir bannir le mot «euthanasie» parce qu'il y a le mot «nazi», ce qui n'est «pas très gentil». Julie Graziani rappelle qu'en effet sous le troisième Reich, l'euthanasie recouvrait une réalité.

 

See page for author [Public domain], via Wikimedia Commons

 

 

Julie Graziani est porte-parole du collectif Ensemble Pour le Bien Commun

Stupeur à la lecture de vos quotidiens en cette fin de semaine, partout le même titre: «Kouchner veut bannir le terme “euthanasie” à cause du mot “nazi”». A première vue on s'étonne, on sourit, puis, voyant qu'il ne s'agit pas d'un canular, on lit l'article. Y sont alors retranscrites les déclarations de Bernard Kouchner, prononcées sur France Inter ce jeudi 26 juin au sujet de l'affaire Bonnemaison. Selon lui, il faut arrêter d'employer le mot d' «euthanasie» parce qu'il «y a le mot nazi, ce qui n'est pas gentil» (sic)… Pour l'ancien ministre de la Santé il convient plutôt d'«employer des mots doux parce que sinon, on a tout de suite l'impression qu'il y a une agression, qu'on va forcer les gens».

Pourtant, en rejetant l'emploi du mot euthanasie, Bernard Kouchner pointe du doigt, involontairement, un fait historique sur lequel on ne pourra faire l'impasse si un projet de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté venait à voir le jour... Ne vous en déplaise Monsieur Kouchner, il existe bien une résonnance historique avec une pratique de l'état nazi appelée l'aktion T4. Evidemment, les sentinelles du “point Godwin” ne manqueront pas de s'élever face à cette référence, hurlant à une “reductio ad hitlerum” pourtant en l'occurrence tristement réelle.

Il convient pourtant de ne pas oublier ce que nous enseigne notre histoire et d'en tirer les leçons adéquates.

L'aktion T4, appelé aussi «programme d'euthanasie» est un véritable protocole d'élimination des handicapés physiques et mentaux mis en œuvre dès 1939 à la demande expresse d’Adolph Hitler. Pour qualifier cette entreprise, le führer employa lui aussi un mot plus doux, celui de «gnadentod» qui peut se traduire par «mort infligée par pitié» ou «mort miséricordieuse». Loin de ne concerner que les assassinats par le moyen des chambres à gaz, de nombreux auteurs y incluent l'élimination des malades mentaux par des injections médicamenteuses létales et d'autres méthodes. Ces opérations étaient effectuées sans avertir les proches des patients concernés. L'État nazi voyait ces personnes comme une charge pour la société n'ayant aucune utilité pour la nation. Les personnes à exterminer étaient sélectionnées par les médecins et répartis en trois groupes: celles souffrant de maladie psychologique, de sénilité, ou de paralysie incurable; celles hospitalisées depuis au moins cinq ans ; et enfin celles internées comme aliénés criminels, les étrangers et celles qui étaient visées par la législation raciste nationale-socialiste. Ce programme de mise à mort préfigurait l'extermination systématique des Juifs mise en œuvre à partir de 1942. Lors du procès de Nuremberg (1945- 1946), le nombre de 275 000 victimes fut retenu.

L'aktion T4, appelé aussi « programme d'euthanasie » est un véritable protocole d'élimination des handicapés physiques et mentaux mis en œuvre dès 1939 à la demande expresse d'Adolph Hitler. Pour qualifier cette entreprise, le führer employa lui aussi un mot plus doux, celui de «gnadentod» qui peut se traduire par «mort infligée par pitié» ou «mort miséricordieuse».

Il faut aussi rappeler que le Vatican s'était élevé contre les pratiques du régime nazi, en affirmant, dans une communication du 2 décembre 1940, qu' «il est interdit de tuer, sur ordre de l'autorité publique, des personnes [...] qui du seul fait d'une infirmité psychique ou physique, ne peuvent plus être utiles à la nation». Les nazis combattirent ce qu'ils considéraient comme une compassion chrétienne excessive pour les plus faibles plutôt que de s'occuper de la santé du corps national. Ils rejetaient ainsi le principe de charité selon lequel on se soit de soigner tous les malades jusqu'à leur mort.

Alors que les appels à la prudence et les mises en garde, émanant des autorités religieuses, du corps médical ou encore d'intellectuels, se multiplient face à la volonté d'une partie de la classe politique de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté, on peut remercier Bernard Kouchner qui nous permet de nous interroger, grâce à son désormais célèbre «euthanasie - pas gentil», sur une question essentielle: quand est-ce qu'un homme cesse d'être utile?

Source:

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/27/31003-20140627ARTFIG00329-aktion-t4-quand-les-nazis-pratiquaient-la-mort-misericordieuse.php

Faits à savoir au sujet du suicide

assisté et de l'euthanasie

Moins de 1 % des pays la permettent.

 

99,6 % de la population mondiale est protégée contre l'euthanasie.

 

0,4 % de la population mondiale n'est pas protégée contre

l'euthanasie.

 

Près de 20 pays ou États où l'euthanasie devait être légalisée, ont

fait marche arrière.

 

En 2013, L'Association Médicale Mondiale* (AMM) s'est

officiellement prononcée contre l'euthanasie et le suicide assisté

et pour une meilleure accessibilité aux soins palliatifs

*L'AMM c'est 106 pays membres et plus de 9 millions de médecins.

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