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Témoignages et citations

"J'aurais un peu peur de vivre dans une société qui définirait légalement comment tuer une personne"

Dr. Philippe Couillard (neurochirurgien)

« L’aide médicale à mourir, c’est de l’euthanasie. (...) Ce n’est pas un soin… Il peut y avoir cette espèce de dérive ».

Marguerite Blais (députée)

André (médecin)

​Le projet de loi 52 du gouvernement Marois, dans son ébauche actuelle (24 oct 2013), propose de forcer les médecins qui refuseront de participer directement à ces actes (nous sommes plusieurs centaines dans ce cas) à le faire de manière indirecte. En effet, si ce projet de loi est accepté tel qu'il est maintenant, nous, médecins, serons obligés de rediriger les patients vers les médecins qui accepteront de pratiquer le suicide-assisté (...) Cela contrevient à notre serment d'Hippocrate (pour ceux qui l'ont fait avec conviction) qui nous interdit, de quelque manière que ce soit, d'aider une personne à mourir ou à trouver la mort de manière délibérée. Advenant qu'une telle loi soit adoptée par l'Assemblée nationale du Québec, soyez assuré que moi-même ainsi que des dizaines, voire des centaines de médecins quitteront le Québec pour des cieux meilleurs (...).

André Noël
(infirmier à la retraite)

Mon père (atteint du syndrome de Barbeau ou si vous préférez la dystrophie musculaire oculo-pharyngée) s’est étouffé en mangeant et il est tombé dans une sorte de coma. Il fut transféré dans un hôpital de Québec et il resta aux soins intensifs jusqu’à sa mort. J’allais le voir tous les jours. Et un beau jour, le médecin traitant vînt me voir et me dit : « Lorsque votre père est arrivé, il avait une bague en or au doigt. Et depuis hier soir, après les visites, elle n’y est plus… Nous savons qu’il ne s’agit pas d’un de nos employés ». J’étais estomaqué et un de mes amis qui était avec moi me recommanda d’aller faire une petite visite discrète à la maison de mon père qui était en campagne.

Quelle ne fut pas ma stupeur lorsque nous arrivâmes sur place, de découvrir qu’il ne restait pas même une fourchette dans la paisible petite maison. Tout était volatilisé, à partir du moindre petit objet, ses vêtements, et jusqu'au piano mécanique antique de mon père… Et tout cela, sans effraction dans la maison. (Mes trois sœurs avaient les clefs de la maison).

Plus tard, je fis une visite éclair dans la famille et au sous-sol, le piano mécanique de mon père s’y trouvait, dans un endroit où je ne devais pas aller… Avant que mon père décède un mois plus tard, je priais pour qu'il sorte de son coma et découvre ce qui s'était passé avec ses biens."

En lisant votre préambule dans l’accueil de l’onglet « euthanasie et suicide assisté », j’ai constaté que vous aviez raison de dire que si cette loi passe, qu’elle aura le pouvoir de fabriquer une multitude de petits mercenaires, autant dans le système de la santé que dans les familles. Je vous écris cela parce que cela va causer de grands drames dans les familles. Ce projet de loi est mauvais, très mauvais pour les familles et pour le Québec.

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